Jean-Pierre Chabrol, né le 11 juin 1925 à Chamborigaud et mort le 1er décembre 2001 à Ponteils-et-Brésis, est un écrivain français.
Jean-Pierre Chabrol est né le 11 juin 1925 à Chamborigaud, au premier étage de la mairie qui est à l'époque le logement de l'instituteur. Il est élevé dans les Cévennes, au sein d'une famille d’instituteurs de l’école laïque. Son grand-père paternel, Élie, «chevrier biblique», paysan, digne descendant des camisards, l’influence beaucoup.
Il effectue ses études primaires et secondaires à Alès, à l'école du Quai-Neuf (devenu quai des Prés-Rasclaux), où ses parents enseignent, puis au lycée Jean-Baptiste-Dumas. Il s'intéresse très tôt au dessin et à la poésie. Il prend des cours de dessin avec le peintre génolhacois André Chaptal et participe en 1942 au Salon de l'Art Cévenol à Alès avec plusieurs œuvres.
Après un rapide passage en Classes préparatoires littéraires (khâgne) à Paris, il entre dans la Résistance au printemps 1944 et se retrouve «par hasard» dans un maquis FTP. Engagé dans la brigade du Languedoc formée de soldats issus des maquis du sud et qui le conduit jusqu’à Berlin, il ne retrouve la vie civile qu’en 1945, à Paris.
Dès ce moment, les grands thèmes de son œuvre future sont établis: les Cévennes, l’épopée des camisards, le maquis et surtout les petites gens, le peuple qu’il a si bien décrit.
Il épouse en 1947 Noëlle Vincensini, étudiante corse naguère engagée dans la Résistance à Montpellier et déportée à Ravensbruck, avec laquelle il a quatre enfants, dont Elsa Chabrol et le musicien Olivier Chabrol. Ils divorcent en 1971.
Son ami Georges Brassens l'aide financièrement en 1957 à acquérir une petite maison de campagne, dotée d'un grand terrain, à Courcelles-la-Roue. Il peut y écrire au calme. C'est ainsi que Jean-Pierre Chabrol, sa femme, et leurs trois enfants quittent Palaiseau pour venir s'installer dans le hameau. Leurs moyens matériels sont limités, mais la famille subsiste grâce à leur jardin, leur basse-cour et leurs chèvres. Malgré leurs difficultés, ils invitent de nombreuses personnes dont Marcel Mouloudji, Yves Montand, Francis Lemarque, Costa Gavras, Marcel Marceau, René Fallet, Gilles Vigneault, Michel Legrand, entre autres.
Sur place, Jean-Pierre Chabrol sympathise tout naturellement avec son voisin Pierre Mac Orlan, écrivain et dessinateur comme lui. Au décès de celui-ci, en 1970, il fait partie des amis proches qui veillent au respect testamentaire et au maintien de la mémoire de son œuvre. Il rencontre aussi Jacques Canetti, le directeur des Trois Baudets, qui a sa résidence secondaire à Chavigny depuis 1957. Dans cet environnement où la nature et les gens lui rappellent ses Cévennes natales, Chabrol trouve assez de calme et d'inspiration pour écrire près de quinze romans. Il quitte finalement Courcelles en 1967 pour retrouver son pays et sa maison familiale du Gravas au Pont-de-Rastel, dans la commune de Genolhac. ...
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